mercredi 31 mars 2010

De l'utilité des bonnes copines et du Nutella.


Perdre deux kilos en un jour, c'est facile.  Très facile même.
Et à la portée de tous. Vous en rêvez, Salomé l'a fait
(et va vous l'expliquer).

Prenez un homme. Prenez une femme.
Jusqu'ici, vous voyez : facile et d'une mortelle banalité.

Prenez un homme attachant décidé à ne pas s'attacher (relativement courant).
Prenez une femme, jolie, parfaite, formidable, turbulente (beaucoup plus rare déjà).
Faites-les se rencontrer.
Remuez un ou deux mois.
Attendez... 

Un beau jour, l'homme attachant parle et la Turbulente écoute.
Elle ne pleure pas ; elle rit, même. 
Elle est parfaite, comme toujours (c'est une déesse après tout).
Il la serre dans ses bras, l'embrasse une dernière fois, part.

Elle va bien :
 les fautes de goût du goujat, après tout, ne la concernent pas.
Pauvre de lui, qui n'a pas compris qu'il avait la perfection (une déesse, vous vous souvenez) entre les mains et qui l'a laissée s'échapper!

Elle va bien,
mais abracadabra,
le lendemain,
 elle perd quand même, pour la règle,
 deux kilos en 24 heures.

Elle fait grève le lendemain, c'est mieux et ça tombe bien.

Et sa copine est là, elle est toujours là.
Sacrée Victoire : mâchonnant, ébahie, sa viennoise au chocolat devant une pharmacienne passionnée,
et rapportant à sa copine, très fière d'avoir retenu autant d'informations en si peu de temps,
six flacons nommés Arnica Montana, Pulsatilla ou Natrum Muriaticum,
pour combler sentiments de faiblesse et d'abandon.

Et Salomé rit bien sûr.
Un sentiment d'abandon ?
Avec Victoire dans les parages ?







samedi 27 mars 2010

Où l'on passe au crible la population "bataclane".



Les beaux jours arrivent, mais en bonne cigales qu'elles sont, les Turbulentes ne se trouvent pas dépourvues, loin de là, et c'est le pas léger (remarquez, c'est vite dit), 
qu'en ce jeudi soir, elles se dirigent vers le Bataclan pour écouter les célèbres Stranglers.

Dès le bar d'à côté, le ton est donné :
 au concert des Stranglers, il y a un dress code.

Évidemment, et vous le savez déjà, les Turbulentes ne sont pas concernées par ce genre de futilités, et osent sans problème, au milieu d'une horde de motards belliqueux, arborer couettes et chemisiers de taffetas rose.

Mais les gens ordinaires, eux,  aiment à se retrouver en communauté, à sentir qu'ils font partie d'un groupe bien défini, et préfèrent souvent que les choses soient très claires. 

N'allez pas penser que les Turbulentes s'insurgent contre ce genre de pratique, au contraire.
Toutes amusées par ces bizarreries, elles papillonnèrent dans la salle, appareil photo à la main pour commencer une collection de tee-shirts digne de ce nom,
cherchant à se rappeler ici ou là quelques mots d'anglais, d'allemand et même de croate
(oui, même dans les contrées lointaines, on écoute du rock).


Et figurez-vous que le tee-shirt est une mine d'informations sur son propriétaire 
(mesdemoiselles, prenez-en de la graine).

Alors ce soir-là, il y avait :

- L'amnésique
(ou "j'ai un besoin vital d'avoir dans mon dos les dates de la tournée 1987")


- Le "comme tout le monde"
(ou "je n'ai aucune personnalité")


- Le complexé
(ou "je peux cacher mon sac à bière derrière un logo de dix centimètres")


- La jolie
(ou "je suis une Turbulente en puissance, attention aux yeux")


- La gueule de con
(ou "regardez un peu plus bas, y a rien en haut")


- L'original
(ou, "My God, mettons un peu de couleurs dans le rock'n roll")


- La sexy malgré tout
(ou "le flop total")


- Le patient en psychiatrie
(ou "j'ai même le blouson - prenez-moi en photo - je suis trop fier") :



- Et puis celui qui s'est perdu
(ça arrive) 


Sacré concert quand même : les concerts de vieux, ça déchire grave sa race.



Découvrez la playlist 058 - Stranglers avec The Stranglers

mercredi 24 mars 2010

Où l'on découvre l'effet surprenant que Victoire peut avoir sur ses élèves.

La réputation de Victoire n'est plus à faire.
Intransigeante, voire tyrannique à ses heures perdues, ce n'est qu'à ce prix qu'elle obtient, chaque jour que Dieu fait, un silence de mort (la plupart du temps) dans ses cours.

Oui mais voilà. Quand pour la sixième fois de la semaine, un élève vomit sur son bureau, de peur de demander l'autorisation d'aller aux toilettes, Victoire se dit que, le temps que l'épidémie de gastro passe, elle pouvait se permettre d'être un peu plus laxiste.

Et même que pour immortaliser cette scène (d'une extrême violence), Victoire s'est risquée à prendre un petit cliché.
[Attention lecteur, un sujet de thèse s'est glissé sur cette image. Sauras-tu le démasquer?]






Découvrez la playlist 057 - Vomito avec The Rodeo

vendredi 19 mars 2010

De la persévérance.


Salomé : Bon, écoute, tu lui as déjà envoyé six messages...


Victoire : Non, cinq.


Salomé : Admettons. Tu lui as envoyé cinq messages et tu l'as appelé, quoi... trois fois ?


Victoire : Trois fois ? Attends... Une fois, j'ai raccroché dès qu'il a répondu.
La fois suivante, il n'a pas répondu, ça nous fait donc deux.


Salomé : On ne compte pas celle où tu as laissé un message et où il n'a jamais rappelé ?


Victoire : Si tu le vois comme ça, évidemment, ça fait trois.


Salomé : Ça commence à faire beaucoup, non ?


Victoire : Oui, mais la dernière fois qu'on s'est vu, il m'a regardée plusieurs secondes sans baisser les yeux. C'est toi-même qui me l'as dit.


Salomé : Oui, c'est vrai que c'est un signe fort, c'est évident.
Mais bon, le pauvre n'a pas saisi sa chance et tu as tout tenté...
Tu devrais peut-être passer à autre chose, non ?


*

Et puisqu'on est dans les déguisements, les Turbulentes ont une annonce à faire :

Oyez, oyez braves fans!
L'heure tant attendue est arrivée et vos Turbulentes préférées, Victoire et Salomé, acceptent de se dévoiler et de vous rencontrer.

Ce n'est pas de gaité de cœur mais, chose promise chose due, et ayant considérablement dépassé la barre fatidique des cent fans (113 exactement, le 114 ème s'étant désabonné la semaine dernière), le temps est arrivé.

Le temps de boire le champagne au goulot,
le temps de tartiner le foie gras sur le pain de mie,
le temps de chanter à tue-tête Jeanne Mas et Jean-Michel Jarre,
le temps de faire la chenille à moitié nu(e)s,
bref, le temps d'accéder à votre désir le plus profond,
celui de mêler à la plèbe Victoire et Salomé.

Parce qu'il le faut bien, nous vous convions donc le samedi 08 mai (non, vous serez bien là, pas de pont cette année) dans un endroit tenu secret, pour la bonne raison qu'on ne sait pas encore si vous serez sept ou trois milliers.

Ce qu'on peut vous assurer, c'est que ça sera sur Paris (nos fans d'Amérique devront faire le déplacement), ou proche banlieue facilement accessible.

Manifestez-vous rapidement, les places sont chères et une fête du feu de Dieu ne s'improvise pas!



Vos Turbulentes dévouées, Victoire et Salomé.

(Cette photo est l'allégorie de l'autodérision, on espère que vous aviez compris.)



Découvrez la playlist 055 - De la persévérance avec Musique De Film



mardi 16 mars 2010

Où l'on apprend comment vieillir en toute dignité.

Il arrive, forcément, le moment tant redouté où l'on est l'objet de toutes les attentions,
où l'on ne sait plus quoi dire quand les gens vous lancent avec délectation :
"T'es contente d'avoir... heu... quel âge déjà? 30? 31?",
et où l'on doit compter sur ses doigts pour pouvoir répondre et pour s'apercevoir,
atterrée, que nos deux mains ne suffisent plus.
Ce moment, c'est, évidemment, le jour de notre anniversaire.

Mais alors que vous, simples mortelles, ne pouvez que végéter dans votre canapé, frôlant la dépression et engloutissant, tablettes après tablettes, les douceurs que Mamie Paulette vous a envoyées, les Turbulentes, elles, simples déesses, vous expliquent comment faire pour vivre en toute quiétude ce jour béni des dieux (bon évidemment, quand on commence à avoir trente années dans les dents, mieux vaut commencer à chercher des conseils plus avisés quand même, et un bon anti-rides aussi).

Vieillir c'est cool, vieillir c'est in, vieillir c'est classe.
Surtout quand on s'appelle Salomé (et qu'on a une amie qui s'appelle Victoire).
Vous pouvez donc toujours tenter d'appliquer ces conseils, même si, fatalement, n'est pas turbulente qui veut.

Déjà, on commence par un avis impitoyable, bien que pertinent, dans une cabine d'essayage, à 20h59 si possible, sous les regards meurtriers des vendeuses, pour avoir la tenue parfaite le jour J.


Salomé : La blanche ou la noire ?

Victoire : Ca dépend ? Tu veux avoir l'air mince ?

On poursuit avec un paquet surprise renfermant un cadeau de prestige, 
un repas maison cuisiné avec amour (et c'est le principal, n'est-ce pas!),
et la dégustation d'un met d'une délicatesse infinie, obtenu à la force des bras et à la sueur du front, (mais il est à noter que la motivation d'une turbulente - quand il s'agit de macarons particulièrement- est inébranlable).


Et on termine sur un trottoir, la démarche plus que mal assurée, abandonnant une bouteille de téquila vide sur la banquette arrière, pour entrer dans une salle de concert et prouver que, quel que soit son âge, une turbulente sait garder le monopole de la piste de danse.

Pour cela, on choisira si possible un groupe digne de ce nom, à la hauteur de Turbulentes en délire (et Dieu sait que ce n'est pas facile). 
Les Naïve New Beaters, testés pour l'occasion, paraissent être un choix tout à fait raisonnable (cependant, passez votre chemin si le bonnet péruvien vous semble être une faute de goût incommensurable).


Pour le reste, à vous de voir (vous n'êtes pas des assisté(e)s quand même).

Vous pouvez, dans une tradition turbulesque,
 dans les toilettes, 
une bataille d'eau organiser,


sur la piste de danse, une chorégraphie élaborer,
et ainsi, toute la salle entraîner,


ou encore, finir la soirée, 
fatiguées, mais comblées, 
de vos amis (ou vos amants) entourées.


Avouez... Il vous tarde de vieillir, non ? 












Découvrez la playlist 054 - Anni Salomé avec Naïve New Beaters




samedi 13 mars 2010

Comment Salomé et Victoire ne purent communiquer pendant un temps.

Il y a quelques jours déjà, Salomé, excitée comme une puce, avait retrouvé son amie turbulente qui était partie au bout du monde, la laissant aux tribulations que vous connaissez tous maintenant.

Après l'avoir attendue patiemment, derrière une vitre embuée, le regard perdu dans le lointain, Salomé avait enfin aperçu la silhouette de Victoire et, pour cette occasion, elle avait décidé de faire fi de ses principes (aucun contact tactile plus de quatre seconde) et ce fut une véritable déferlante d'amour qu'elle avait offert à son amie : 
pendant six secondes, ce ne fut qu'embrassades, bisouillades et regards enamourés.



Sa moitié turbulente était revenue, et elles allaient pouvoir, de plus belle, poursuivre leurs aventures.

Oui mais voilà. Quinze jours tropicaux n'allaient pas s'effacer en six secondes, aussi tendres soient-elles.

Et quand les premières paroles furent échangées, des problèmes assez évidents surgirent.





Salomé : Alors? T'es contente d'être rentrée?


Victoire : Ben


Salomé : Ben quoi?

Victoire : Ça fait drôle de revoir que des zoreils (1)  tout blancs quand tu rentres, mais je vais vite me réhabituer. Bon, on fait un geste (2)  là, parce que c'est bruyant quand même! Pense à prendre ton linge (3). C'est mol (4) qu'il fasse si froid, quand même.








Salomé : Oh my Gosh. Qui es-tu?
Qu'est-ce qu'ils ont fait de toi?




*

 
C'est ainsi que Salomé dut entreprendre un long travail de réadaptation, 
armée de patience et de courage.
Tout était à refaire.

Mais heureusement, tout rentrerait bientôt dans l'ordre et elles pourraient passer un week-end digne de ce nom.


Lexique (ça peut être utile) :

(1) des hommes blancs
(2) on bouge
(3) ton manteau
(4) moche







Découvrez la playlist 053 - Créole avec Françoise Hardy






mardi 9 mars 2010

Comment Victoire fit la (difficile) transition d'un monde à l'autre.









 



 






*





(Oui, on sait, Victoire montre un petit peu trop de cuisse sur cette photo...
Mais que voulez-vous?
En bonne roturière mal dégrossie, elle ne sait pas se tenir.)




Découvrez la playlist 052 - Ile de la Réunion t.3 avec MiMüNiZ

vendredi 5 mars 2010

Où l'on fait la peau à Salomé.

Deux semaines déjà que Victoire avait quitté Salomé, et cette dernière, tout d'abord condamnée au nettoyage de carreaux et autres joyeux divertissements, avait décidé, finalement, de ne pas se laisser abattre. 

Jour après jour, elle avait lutté corps et âme pour que ses congés métropolitains soient à la hauteur des vacances insulaires de Victoire. 


Elle commença d'abord par appeler sa super copine Camille, et recevoir, par la même occasion, son cadeau de Noël 2009 : un brunch de luxe chez Mariage Frères (chouette idée, Camille).






Un premier pas pour oublier la soupe Royco et les tisanes nuits solitaires tranquilles.


Pour éliminer tout ça, Salomé dégaina ensuite le cadeau de Noël 2008 (oui, vous avez bien lu) de sa soeur Emmy (jamais à cours de chouettes idées) :

le hammam !








Parce qu'il n'y a pas de raison qu'une seule turbulente profite de la chaleur, non mais.


Le hammam, c'est formidable, surtout quand on a pu se préparer psychologiquement à se retrouver nue devant une centaine de personnes en général, et devant sa super copine en particulier.


Et Salomé, non, n'avait pas eu le temps de se préparer. 
On a beau partager une amitié profonde, rares sont les occasions de voir les seins de sa copine de si près, et les deux starlettes, rougissantes, ne purent tout d'abord regarder que leurs pieds. Le spectacle n'était pas réjouissant et, hésitantes, elles finirent par regarder autour d'elles. Le nombre de seins était relativement impressionnant... Et les formes de certains également... 


Salomé et Camille, finalement, réussirent à se regarder bien dans les seins yeux et, fières de leurs courbes, s'acheminèrent dignement vers les mammas de cent kilos qui les attendaient de pied ferme, pour le gommage (parce que Victoire, qu'on se le dise, ne serait pas la seule à faire son intéressante en perdant sa peau).


Quinze minutes plus tard, et quinze kilos de peau en moins ("plus jamais" répétait Salomé, rouge sang des oreilles aux orteils), nos deux amies se retrouvèrent autour d'un thé à la menthe et de quelques douceurs orientales, histoire de se remettre de leurs émotions.







Enfin, après avoir réussi à s'échapper du sauna avant l'évanouissement et à retrouver miraculeusement la combinaison de leur casier au vestiaire, il fut temps de repartir, en espérant bientôt revenir (ben oui, c'était chouette, non ?)





Pauvres naïfs...Pensez-vous vraiment que l'histoire s'arrête là ? 

Victoire avait la chaleur, Salomé l'avait eue.
Victoire n'avait plus de peau, Salomé n'en avait plus beaucoup non plus.


Mais Victoire n'avait pas la neige !
Et Salomé, elle, l'aurait.






Oui, oui, c'est bien elle, dans le Jura, véritable déesse en raquettes.
Alors Victoire, on fait moins sa maligne, hein ?




(Oui, bon, là aussi, c'est bien elle...)









Découvrez la playlist la revanche de Salomé avec Caravan Palace

mardi 2 mars 2010

Où l'on découvre les petits désagréments d'être une parisienne hyperactive.

Voilà déjà plus d'une semaine que Victoire est arrivée à la Réunion et qu'elle a eu le temps de s'acclimater :
aux margouillats qui viennent, la nuit, lui chatouiller les pieds ;
aux footings improvisés, à 6h00 du matin, au parcours de santé ;
au goût sucré de l'ananas, fraîchement coupé, au petit déjeuner ;
et aux rires des enfants qui, en sautant sur son lit, viennent chaque matin la défier.

Alors Victoire a, plus que jamais, de l'energie à revendre.
Elle veut profiter pleinement de ses vacances et le crie haut et fort à qui veut l'entendre.

Dès le troisième jour, elle décrèta qu'elle devait connaître l'île de fond en comble.
Pour cela, rien de tel qu'une bonne randonnée.  
Elle décida donc d'entraîner Martine dans une folle ascension.




Victoire : C'est quoi ce truc là-bas, qui pointe le bout de son nez?

Martine : C'est le Pyton de la Fournaise.

Victoire : A l'abordage, moussaillon!


Il fallut tout d'abord franchir une route crevassée dans une auto sans amortisseurs,
franchir une tour infernale de marches (en toute objectivité, elles en avaient comptés un million)
et enfin traverser une zone aride dénuée de toute végétation (et donc, de toute ombre : vous comprendrez plus bas en quoi ça peut être important).
 avant d'atteindre le sommet du volcan, la cime des nuages : l'Olympe.








Il va sans dire que le spectacle valait les 3h de marche à travers les roches volcaniques noires, les graviers glissants et les crevasses sans fond.
Mais quand Victoire, insouciante à ses heures perdues, se rendit compte qu'il fallait faire le chemin retour, il était trop tard : sa peau sentait déjà le brûlé (le poulet grillé pour être plus exacte).

L'ampleur des dégâts se révéla complètement le lendemain : peau rouge de coccinelle, cloques jaunes de poussin et larmes bleues de crocodile.

Le verdict du médecin appelé en renfort fut sans appel : brûlures au deuxième degré.
Les vacances étaient finies.
Toute exposition à la lumière naturelle était bannie alors même qu'elle n'avait pas encore eu la chance de tremper un doigt de pied dans l'océan Indien.
Son vocabulaire se résumerait désormais aux noms de ses trois nouvelles meilleures amies :
Biafine, Béthadine et Flammazine.

*

Cloitrée à la case, Victoire prit donc enfin le temps de découvrir les joies de la vie créole.








NDLR : L'application du masque de Biafine plus de huit fois par jour peut provoquer des effets secondaires surprenants. Nous vous mettons en garde.



Découvrez la playlist 050 - Ile de la Réunion t.2 avec Feist