jeudi 30 septembre 2010

Où l'intimité des Turbulentes n'a plus de limite.


Après avoir affronté la réception d'un emploi du temps tout à fait merdique,
suivie, forcément, d'un face à face musclé avec une principale adjointe névrosée,
nos Turbulentes se sentirent enfin capables de sortir de leur hibernation
 et d'ouvrir le festival 2010-2011 de leurs virées légendaires.
Pour cette première soirée : un cinéma
 (parce qu'il faut reprendre doucement, sous peine de claquage).
 Elles ne furent pas déçues.

Victoire avait choisi le film : "Je te préviens, il y a des scènes érotiques à gogo.
Salomé - Parfait."

Salomé avait choisi le cinéma : "Je te préviens, c'est un petit ciné de quartier, y a pas grand monde.
Victoire - Parfait."

Cela donna lieu à des scènes assez particulières :



Victoire - Que les choses soient claires : tu ne peux décemment pas avoir les deux pour toi toute seule. Je ne tolèrerai pas de fantasmer sur le même homme que toi. Alors, le blond ou le brun?

Salomé - Non, impossible de choisir, à eux deux, ils forment l'homme parfait. Tu sais ? Celui qui n'existe pas hors de ce cinéma.
Et puis merde, j'ai mis un collant, comment je fais, moi, pour me contenter maintenant? Je suis en train de comprendre plein de choses sur l'intérêt des bas, là...

Victoire - Pour commencer, tu changes de siège.

*



Victoire - Mais elle se pousse, la grosse, qu'on puisse voir son zizi ?

Salomé - Se faire mettre des claques pendant l'amour, t'as déjà essayé ça, toi?


*



Salomé - L'amour dans la farine, c'est particulier quand même. Ca doit faire de ces grumaux!

Victoire - Il est pas mal le meuble en teck dans le fond de la pièce non? Ca irait bien dans...

Salomé - Non, là, tu vas te taire, d'accord?


*

Vous l'aurez compris, Salomé et Victoire vous recommandent chaudemant ce film pour son côté... artistique, et pas du tout pour les fesses fermes à croquer de Nicolas Duvauchelle, les épaules massives de Roshdy Zem, les scènes de nus où on fantasme comme des malades sur toute cette peau. Non.











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lundi 27 septembre 2010

Où tout s'explique enfin.



En ce moment, les Turbulentes ne vous racontent rien, et c'est bien normal : elles hibernent.
L'hiver n'est pas encore arrivé leur direz-vous, mais comme d'habitude, nos deux commères sont en avance sur leur temps, et n'en rougissent point.
Parce que 17 000 kilomètres en quelques semaines, 
un décalage horaire géré en pleine rentrée, 
l'arrivée d'une hiérarchie névrosée et complètement incompétente,
forcément, ça épuise.

Alors, oui, les Turbulentes glandent.

Entre le boulot huit heures par jour,
 les manifs trois fois par semaine 
et les obligations familiales du week-end,
 elles dorment.

Et elles rêvent, elles rêvent !
Elles rêvent qu'il fait encore beau et chaud sous le soleil de l'Arizona 
et qu'elles sillonnent les routes semées d'Indiens et de cactus, 
un double litre de coca light à la main, insouciantes.



Promis, bientôt, elles se réveilleront et, 
bourrées d'énergie, dynamiques comme jamais,
 elles repartiront vers de nouvelles aventures !
Mais pour l'instant, chut ! Laissez-les rêver !






vendredi 17 septembre 2010

Où les Turbulentes font face à l'ennemi.


La rentrée, c'est parti.
Nos Turbulentes croyaient avoir affronté le pire durant leurs deux mois de vacances,
mais elles étaient loin de se douter de ce qui les attendait.

Malgré l'anglais intensif pratiqué durant l'été,
nos deux américaines, fraichement débarquées,
saisirent, sur leur lieu de travail, quelques bribes de conversation
 qui leur firent aussitôt regretter
l'impitoyable lutte contre les hordes de moustiques tueurs de Louisiane ;
les courses poursuite avec des troupeaux de bisons en rut dans les montagnes du Wyoming ;
et les batailles livrées à mains nues contre des familles d'alligators affamés.

Car aujourd'hui, le collège monde tremblait face à une autre menace, bien plus effrayante.






Et chaque jour, elles en apprirent de plus belles :

"Paraît que le matin, il mange un steack cru au petit déjeuner."

"Paraît que l'année passée, il a réussi à faire s'agenouiller un 3ème devant tout le monde parce qu'il l'avait tutoyé."

"Paraît que si tu le regardes plus de 5 secondes, il t'égorge avec son capuchon de stylo."


*

Alors, quand Salomé se vit remettre sa liste d'élèves accompagnée d'un :
"Tiens Salomé...  j'ai été contente de te connaître... vraiment. Fais attention à toi" ;
elle se préparait au pire.







Les Turbulentes n'ont pas peur des défis.




Découvrez la playlist 097 - Moustique avec Jamelia


jeudi 2 septembre 2010

Où le voyage périlleux des Turbulentes prend fin.




C'est dans le parc de Yellowstone que Salomé et Victoire
purent enfin montrer toute l'étendue de leur talent.
































*


Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il fallut bien rentrer à la maison.


Les Turbulentes retraversèrent donc le contient américain, d'est en ouest cette fois, 
faisant, au passage, une escale dans les bourgades de Sioux Falls et Chicago.


Dans l'avion qui les ramenait au pays, elles demandèrent aussitôt à parler en privé au pilote.

En effet, voulant soigner leur entrée au collège,
et les heures étant comptées,
la solution "à la mode américaine" s'imposait d'elle-même.





*


Salomé et Victoire sont de retour.
Elles ont retrouvé leur clavier acéré et leurs bulles démoniaques.
Attention à toi, petit loup français,
les Turbulentes rempilent pour une deuxième saison
Prépare-toi. Ca va envoyer du lourd.




Découvrez la playlist 096 - USA 4 avec John Williams