mercredi 31 mars 2010

De l'utilité des bonnes copines et du Nutella.


Perdre deux kilos en un jour, c'est facile.  Très facile même.
Et à la portée de tous. Vous en rêvez, Salomé l'a fait
(et va vous l'expliquer).

Prenez un homme. Prenez une femme.
Jusqu'ici, vous voyez : facile et d'une mortelle banalité.

Prenez un homme attachant décidé à ne pas s'attacher (relativement courant).
Prenez une femme, jolie, parfaite, formidable, turbulente (beaucoup plus rare déjà).
Faites-les se rencontrer.
Remuez un ou deux mois.
Attendez... 

Un beau jour, l'homme attachant parle et la Turbulente écoute.
Elle ne pleure pas ; elle rit, même. 
Elle est parfaite, comme toujours (c'est une déesse après tout).
Il la serre dans ses bras, l'embrasse une dernière fois, part.

Elle va bien :
 les fautes de goût du goujat, après tout, ne la concernent pas.
Pauvre de lui, qui n'a pas compris qu'il avait la perfection (une déesse, vous vous souvenez) entre les mains et qui l'a laissée s'échapper!

Elle va bien,
mais abracadabra,
le lendemain,
 elle perd quand même, pour la règle,
 deux kilos en 24 heures.

Elle fait grève le lendemain, c'est mieux et ça tombe bien.

Et sa copine est là, elle est toujours là.
Sacrée Victoire : mâchonnant, ébahie, sa viennoise au chocolat devant une pharmacienne passionnée,
et rapportant à sa copine, très fière d'avoir retenu autant d'informations en si peu de temps,
six flacons nommés Arnica Montana, Pulsatilla ou Natrum Muriaticum,
pour combler sentiments de faiblesse et d'abandon.

Et Salomé rit bien sûr.
Un sentiment d'abandon ?
Avec Victoire dans les parages ?







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