dimanche 30 janvier 2011

De la pétasse.


Pour leur première apparition de l'année, les Turbulentes ont choisi d'aborder un problème majeur, auquel de nombreuses femmes sont, hélas, trop souvent confrontées.


Et pour cela, aujourd'hui, elles reçoivent Noémie F***, qui, on la comprend, préfère garder l'anonymat, et témoignera pendant l'émission, le visage caché.





































Découvrez la playlist 111 - The Turbulentes Show avec Plastiscines

mercredi 19 janvier 2011

Drame dans un établissement scolaire : un homme sauvé in extremis.



C'est à 8h30, ce mardi matin, que le drame se produisit.

 Salomé S***, enseignante de lettres dans un établissement de banlieue
 (que nous ne nommerons pas pour ne pas ternir sa réputation davantage),
 se dirigeait d'un pas alerte vers sa salle de cours, pressée de transmettre ses connaissances.

 Elle poussa la porte de sa salle et alluma la lumière.
 C'est alors qu'elle découvrit une masse sombre derrière le bureau.
 S'approchant, elle constata, légèrement étonnée, qu'il s'agissait d'un corps d'homme.




Le corps étant allongé au sol dans une position totalement inédite 
(une jambe en l'air et la tête tournée à 180°), 
elle put sans hésitation décider que l'homme ne dormait pas, 
ou pas volontairement en tout cas.

Elle se jeta alors au sol et, inclinant la tête, elle écouta la respiration du cadavre. 
Inexistante, évidemment.

"C'est bien  ma veine", nous avoua-t-elle avoir pensé à ce moment là,
 mais elle se contenta de crier un tonitruant "à l'aide!", 
tout en arrachant avec les dents la chemise de l'homme, 
qui se révéla être un très séduisant macchabée.

Une collègue de Salomé S***, heureusement, était présente sur les lieux au moment des faits. Victoire V***, souhaitant elle aussi rester anonyme ("Vous savez, ce n'est rien du tout, n'importe qui à ma place aurait fait la même chose... Un petit autographe, peut-être ?") entendit l'appel à l'aide et put aussitôt appeler les secours et partir à la recherche d'un défibrillateur, toujours utile dans ce genre de cas.

Mais ni une, ni deux, Salomé S*** avait entrepris une parfaite RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire pour les non-initiés), alternant fort intelligemment les compressions thoraciques et les insufflations vigoureuses (plus communément appelées "bouche-à-bouche", pour les non-initiés toujours).




La réanimation dura cinq heures. Cinq heures durant lesquelles Salomé S*** combattit la mort sans jamais perdre espoir. 

Car tout le drame est là :
 De nos jours, les banlieues sont si peu sécurisées que plus un pompier ne se déplace, 
et encore moins un agent de la police nationale.
Salomé S*** ne put donc arrêter sa réanimation que lorsque sa collègue, Victoire V***, parvint à lui apporter le précieux défibrillateur, qu'elle avait trouvé au bout du 42ème kilomètre de course, dans une superette du XVème arrondissement parisien.
Échevelée, mais heureuse d'avoir pu..."

- Non mais vous allez arrêter avec vos conneries, là, les filles ? Ce mannequin, c'est pas un jouet, ni un substitut à vos frustrations sexuelles! Grâce à lui, des tas de stagiaires apprennent à sauver des gens d'une mort certaine ! La vie n'est pas un gag ! Mais quand allez-vous devenir adultes ?

Et puis vos élèves vous attendent, hein...

Une dernière chose : la formation secouriste, c'est fini pour vous.


*

Quand on n'a pas d'humour...

Heureusement, les Turbulentes en ont à revendre, elles. 
Alors elles se sont drôlement bien amusées lors de cette super formation.
Alors la prochaine fois, n'hésitez pas à vous étouffer avec un pépin de citron en sirotant votre Mojito, elles seront entièrement à votre disposition pour vous sauver la vie (parce qu'un peu d'entraînement ne fait pas de mal).








Et parce que les Turbulentes sont aussi des citoyennes responsables et solidaires,
elles ont pensé à vous et vous offrent la vidéo destinée aux "jeunes", 
qui, a priori, devrait être à votre portée.
A vous de jouer! 




Découvrez la playlist 109 - Sauve ton pote avec Hey Hey My My

samedi 15 janvier 2011

Retour patriotique.

Oyez, oyez.

Le succès, parfois, ça vous retombe dessus.
Et c'est bien ce qui est arrivé à nos deux Turbulentes. 

Fatiguées de leurs délicieuses bêtises,
 exténuées par les assauts quotidiens de leurs fans en délire,
 bref, épuisées par la vie trépidante qu'il leur fallait chaque jour mener, 
les Turbulentes, dans leur grande sagesse, 
avaient décidé de prendre un peu de recul,
 et d'éviter quelques temps les lumières des projecteurs.

Eh oui, il leur fallait bien un peu penser à elles, tout de même !
Mais quand on devient un personnage public, clairement, votre corps, votre esprit et vos mots ne vous appartiennent plus, comme le prouve l'appel de Nicolas  Sarkozy, lancé la semaine dernière sur toutes les ondes :

"Françaises, Français,
l'heure est grave. 
Chaque jour, depuis le 19 décembre 2010, un taux de suicides record nous est communiqué par nos services de police. Autour de nous, des hommes se jettent sous les vélibs, des femmes s'empoisonnent à la pâte à tartiner périmée, d'autres encore courent les boutiques jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Pourquoi ?
Je vais vous répondre. 
Ces personnes sont tristes, ces personnes sont seules, ces personnes sont désespérées.
Depuis près de dix-huit mois, elles étaient épaulées, elles étaient écoutées, elles avaient trouvé une réponse à leurs souffrances.

Face à tant de douleur, je lance, du fond de mon coeur, un appel à l'aide. Hommes et femmes du monde entier, vous êtes tous concernés : bientôt, vous aussi pourrez être touchés par cette funeste tragédie.
ELLES DOIVENT REVENIR.

Et fissa.

(et dans un tel état d'urgence, j'accorde sans aucune restriction, la grâce présidentielle, qui les blanchira une bonne fois pour toutes, de tous leurs forfaits).