jeudi 28 octobre 2010

De l'art culinaire.


Si les Turbulentes aiment par-dessus tout la présence réconfortante de la nourriture dans leur estomac si délicat, elles n'ont reçu, en revanche, aucune prédisposition pour
l'art culinaire, au grand désespoir de leur mère.

Heureusement, cela ne les empêche pourtant pas d'essayer encore et encore au grand désespoir de leurs amis.





Victoire - Tu sais, tous les Dîner presque parfait que j'ai à mon compteur me donnent l'équivalent de l'expérience d'un meilleur ouvrier de France.

Salomé - Sans l'ombre d'un doute. Cependant, dans le cas où tu te sentirais un peu débordée (ce qui n'a aucune chance d'arriver, j'en suis bien convaincue), je t'ai rapporté un peu de docs...

Victoire - Il va être... sidéré ! Et sa mère n'a qu'à bien se tenir !











Découvrez la playlist 103 - De l'art culinaire avec Lily Allen

vendredi 15 octobre 2010

Où nos Turbulentes perdent leur sang froid.


Un jeudi soir, 16h43.










Un peu de douceur et de tranquillité dans ce monde de brutes, 
ce n'est pas trop demander, non?



Découvrez la playlist 102 - Loosing patience avec Nancy Sinatra

jeudi 7 octobre 2010

Où Mère Nature n'a pas été très juste.


Cette année, Victoire et Salomé sont bourrées de bonnes intentions.
Parce que, dans "l'éduc' nat'", les résolutions,
elles se prennent le 1er septembre ou pas du tout.

Et au moment même où leurs élèves mettaient au point un plan diabolique visant à incendier collège et pédagogues réunis, nos Turbulentes, elles, dressaient une liste de décisions beaucoup plus louables :

Victoire :
- ne plus attendre que la poubelle soit vivante liquide avant de la sortir.

Salomé :
- Réussir, enfin, l'admirable exploit de courir 3 minutes durant sans pause.

Victoire : 
- Se limiter à 700€ de fringues par semaine
(soit une réduction dramatique de 50% des moyens).

Salomé : 
Arrêter les pâtes aux 4 fromages. Se limiter à 3.
(Parce que de toutes façons, le gorgonzola, on ne le sent jamais.)

Victoire :
Se mettre à la musique.

Salomé :
Se mettre à la musique. 


 Pour certaines, la musique est innée, un véritable don, permettant d'apaiser le corps et l'âme, au milieu d'une ambiance feutrée et zen.



Pour d'autres, ça n'est pas aussi facile.


"Ca ne sert à rien de te planquer, je veux que tu entendes ce son dément que j'arrive à faire sortir de ce truc, en soufflant de toutes mes forces, et sans les mains en plus."



Salomé On vous a épargné, là, parce qu'on sait bien que vos chastes oreilles ne sont pas tout à fait prêtes à entendre simultanément Brahms au violoncelle et Bob Dylan à la casserole à l'harmonica.





Découvrez la playlist 100 - Music avec Björk

lundi 4 octobre 2010

Où les Turbulentes font pourtant de leur mieux.



La semaine dernière, enfin, les Turbulentes,
qui ont bien du mal à se remettre de la rentrée, il faut l'avouer, sont sorties. 
Enfin, bon, jusqu'à 22h, mais c'est l'intention qui compte.
Et que celui qui a fait 17 000 km en quelques semaines leur jette la première pierre.
(Oui oui, on sait, on va bientôt arrêter avec cette excuse, mais pas avant janvier.
Après, ça sera de la faute de la dinde qui pèsera sur nos pauvres estomacs ballonnés...)

Pour se remettre doucement dans le bain,
Victoire et Salomé se rendaient donc,
ce soir-là, à un concert, celui de Siobhan Wilson, 
qu'elles avaient connu au Zèbre, il y a quelques mois de cela.





Siobhan, elles l'aimaient bien, parce qu'elles pouvaient l'écouter les après-midi ensoleillés en flânant dans les rues moites mais réconfortantes de la Nouvelle-Orléans ;
ou encore les soirs doux face aux couchers de soleil sur les montagnes du Montana.

Elles se prenaient alors à rêver qu'elles étaient des personnages de roman à l'ère victorienne, habillées de robes en dentelles, prenant le thé, dans des tasses fleuries en porcelaine, à l'abri sous leur ombrelle blanche, causant de l'intérêt esthétique d'un mimosa au milieu d'un jardin.





Mais quand elles surent que Siobhan, à la voix de petite fille, aux longs cheveux ondulés (eux-mêmes terre d'accueil occasionnel d'un papillon pastel), Siobhan, donc,  qui chante des berceuses et des reprises de Brel, se produisait à l'International, elles voulurent voir ça de leurs yeux.
Victoire : "Si si, je pense que ça peut marcher.
Salomé - Tu rigoles? C'est comme essayer de rester élégante en 
mangeant un Big Mac. C'est physiologiquement impossible.
Victoire : Bon allons voir."

Et effectivement, le spectacle fut... particulier.


Une fois à l'International, nos commères retrouvèrent l'ambiance 
qu'elles affectionnaient tant : le traditionnel peuple joyeux qui boit, qui parle fort, 
et qui crie "Vas-y Siobhan !" en s'accompagnant d'odorant rots à la bière.
Et la pauvre fille, rouge pivoine, elle ne peut que sourire bêtement (ça, elle sait très bien faire), déclarer son amour fou à ses parents au fond de la salle, et continuer à grattouiller bien sagement sa guitare sèche, dans l'indifférence générale.


Alors les Turbulentes, titubant de fatigue après un demi verre de vin (mais que sont-elles devenues ?), préférèrent rentrer se coucher après la première chanson.

Salomé : "Tu vois, je te l'avais dit. Siobhan à l'International, c'est un peu comme une flûte à bec dans une rave-party  : ça n'a pas de sens.
Victoire : Tu fais chier avec tes comparaisons de merde. Je veux rentrer."

Bilan : 1ère tentative de sortie avortée.