mercredi 28 avril 2010

Où l'on découvre les efforts déployés par les Turbulentes pour être au top un samedi soir.


Un mardi après-midi comme tant d'autres.



Victoire - Pfff... j'ai au moins... dix kilos à perdre pour la fin de la semaine si je veux rentrer dans la robe de mes rêves. Et je le veux.

Salomé - Au moins, oui. M'en parle pas, j'ai le même calvaire à subir. Finalement, on aurait dû se contenter d'un contact virtuel. C'est une vraie connerie cette idée de fête.




Victoire - Hier, entre 21h14 et 21h23, j'ai descendu un paquet de céréales.

Salomé - Lesquelles?

Victoire - Tu sais... les petits carrés...avec de la pâte à tartiner dedans.

Salomé - Hmmm, j'adôôôôre. Mais rassure-toi, celles-là existent seulement en paquet de 300g : ça te fait un forfait de 1678 kcal seulement, j'ai déjà compté.

Victoire - Nan, j'ai trouvé une marque qui les fait en 750g. Tu peux donc presque multiplier  ton compte par trois.

Salomé  - Ah oui? Vraiment? Et... c'est quelle marque qui réalise ce bel exploit?

Victoire - C'est C... mais.... t'es pas en train de prendre des notes là, quand même?!



***

 
Le champagne, par contre, c'est vachement bon pour la santé, et c'est aussi vachement plus classe que des céréales en paquet de 750g pour se mettre de bonne humeur.

Nico l'a bien compris, lui qui a envoyé à nos deux Turbulentes trois belles bouteilles pour compenser son absence samedi soir. 


Prenez exemple, ô fans du monde entier dans l'incapacité de faire le déplacement, les Turbulentes et leur bonne humeur vous en seront éternellement reconnaissantes!

Alors, parce qu'on est tellement généreuses et qu'on vous veut du bien, faites un tour par ici.





Découvrez la playlist 066 - Prépa physique avec Elvis Presley

vendredi 23 avril 2010

Où les Turbulentes vous mettent dans la confidence.



Les Turbulentes n'aiment pas faire les choses à moitié.
 Et lorsqu'elles ont le rassemblement de leurs fidèles à organiser, c'est avec dévouement et abnégation qu'elles se lancent dans leur tumultueuse croisade.



Voilà donc dix jours que nos commères déambulent dans les rues de Paris 
à la recherche du lieu qui aurait l'immense privilège de les accueillir ce 1er mai. 
Combien de cocktails dégustés, comparés, notés ; 
combien de toilettes visitées, essayées, scrutées ; 
combien de pistes de danse foulées, monopolisées et (conséquence directe) 
combien de numéros de téléphone empochés et de regards envieux assumés.

Mais chaque fois, il faut bien le dire, quelque chose coinçait :
"Quoi, le rock acrobatique est interdit? Mais je lui ai à peine effleuré l'oeil droit! N'exagérons rien! Faut vous ouvrir l'esprit, môsieur!" 
"Comment, mon langage ne convient pas au standing de l'établissement? Ma voix, stridente? Mon vocabulaire, vulgaire? Laissez-moi vous dire que vous avez tout à apprendre de la classe naturelle, môsieur! "

Bref... Grâce à ces quelques menus désaccords, le challenge, pour leur plus grand plaisir, devenait chaque jour plus intense.

Tout bascula ce vendredi midi, quand Salomé vint chercher Victoire à la gare, en provenance directe de Savoie (marques de lunettes de ski à l'appui). Sur le chemin, elles passèrent devant un sombre établissement d'où s'échappèrent des mots qu'elles avaient tant rêvé d'entendre :
"Ah ben nan ma p'tite dame, ici on ne sert que de l'alcool fort, on crache par terre si le coeur nous en dit et les affrontements à mains nues sont autorisés à partir de 2h du matin! On est des durs à cuire, nous!"


Nos deux chanceuses se regardèrent alors, l'oeil coquin et le sourire aux lèvres : elles avaient trouvé leur Terre Sainte, le Mad Maker (même le nom était riche de sens).

Vous êtes donc prévenus, moussaillons! 
Rencontrer vos Turbulentes préférées ne se fera pas sans danger, 
mais vous avez encore une semaine pour rassembler le courage nécessaire...
A samedi, donc, mille sabords!




Le Mad Maker
22, rue Cujas, dans le 5ème
à partir de 20h !
Et pas de quartier pour les trouillards!





Découvrez la playlist 070 - MadMaker avec Various Artists


mardi 20 avril 2010

Où l'on découvre les joies des vacances en famille.



Ces derniers temps, vacances scolaires rimaient, pour nos Turbulentes, avec péripéties aventureuses à l'autre bout du monde leur permettant, par la même occasion, de faire la connaissance d'autochtones du troisième type.

Mais ces vacances-là promettaient dêtre follement plus périlleuses puisque pour quelques jours, Salomé et Victoire avaient décidé (restrictions budgétaires obligent) de partir en famille.

Victoire, tout d'abord, dut faire (l'immense) effort de se lever à 1h du matin pour faire la route de nuit.
Lorsque son patriarche la vit arriver d'un pas chancelant (eh oui, il avait bien fallu fêter les vacances quelques heures avant, et personne ne marche droit avec 3 g d'alcool dans le sang), il se permit de lui faire remarquer que cela lui allait bien mal, elle qui avait déjà au naturel une bedaine prépondérante et le teint brouillé.
On attribua alors à Victoire un trou de souris dans la voiture, et puis, plus tard, un lit superposé dans une cellule de 15 m2 à partager avec cinq autres skieurs volontaires.



Les friandises et l'alcool lui furent interdits,
 et elle dut porter l'uniforme réglementaire, à savoir la combinaison bien connue sous le nom de "Bonhomme Michelin" et les semelles orthopédiques.



Mais c'était sans compter sur sa fibre turbulente.
 Et si, les premiers jours, Victoire passa son temps à regarder la neige tomber en se morfondant sur des vers de Racine, elle se rappela très rapidement les manoeuvres étudiées, lors de son adolescence, pour faire le mur, et alla se réfugier en catimini à l'Irish Pub du coin de la rue.


 Enfin, elle finit par se consacrer elle-même reine des pistes, parce que la classe des Turbulentes, même sur des skis, n'est jamais démentie.






Salomé, quant à elle, profitait bien autrement de ces vacances en famille. 
De retour sur sa terre natale,
elle avait constaté, ébahie, que le soleil y avait pris ses quartiers. 



Ah ! La Baie de Somme !

Ses plages bondées,



ses concerts de rock,



ses boutiques de mode,



et puis bien sûr, (âmes sensibles s'abstenir) ses coquillages et crustacés.

(non, vraiment, mieux valait éviter la couleur pour cette photo)











Découvrez la playlist 069 - vacances ski avec Madonna















vendredi 16 avril 2010

De la dépendance.

A Hyppolite Berthier, notre héros de toujours.


Ce jour-là, nos Turbulentes, d'habitude si pétillantes, avaient des têtes de toxicomanes qu'elles parvenaient difficilement à cacher derrière leurs lunettes de mouche.
Mais qu'est-ce qui pouvait bien, ce matin-là, empêcher nos déesses de rayonner?




 

Salomé, toujours complaisante, ne put éviter de laisser un message meurtrier sur le répondeur du bourreau (qui connait son nom de toute façon?).
"Monsieur... euh... du café ? Oui, y a plus de café, là ! Y a plus rien ! Comment on fait, nous, hein ? Vous y avez pensé ? Parce que c'est sûr, vous vous en foutez, qui ça intéresse de toute façon ? On n'est que des profs après tout ? Ha ! Y a un vrai problème de reconnaissance dans l'éducation nationale de nos jours ! Mais qui les éduque vos enfants, hein? Qui les éduque ? Ah, elle est belle la France, je ne vous remercie pas monsieur ! 
Allez... euh... au revoir!"
Et sur ces derniers mots, elles saisirent leur cartable et leur mauvaise humeur, et quittèrent les lieux d'un pas léger, désormais délestées d'une hargne qui n'aura pas réussi à gâcher leurs premières minutes de vacances.






Découvrez la playlist 067 - Café avec Serge Gainsbourg

mardi 13 avril 2010

Du double usage de certains ustensiles.



On vous a mis dans la confidence, les Turbulentes sont des quiches en cuisine,
mais les cadeaux de m*** de la tante Odette (pas turbulente pour deux sous),
il faut quand même leur trouver quelque utilité.

Avec un peu d'imagination...









Découvrez la playlist 063 - Ustensiles avec Various Artists


vendredi 9 avril 2010

Où l'on découvre la part masculine des Turbulentes.



Ne vous y trompez pas, la Turbulente est une femme, une vraie :
elle aime porter des jupes (courtes) avec les ballerines assorties,
croise toujours artistiquement les jambes dans le métro en se tenant bien droite,
sait que son atout séduction numéro un est ses fesses son sourire,
a pour habitude de se tripoter les fourches des cheveux quand elle s'ennuie ferme,
et adore ajouter l'adjectif qualificatif "petit" devant tous les noms communs qui s'y prêtent
(exception faite bien sûr des sacs à main).

Le fait est que, si la Turbulente est née avec ce don particulièrement reconnu
(celui d'être une femme évidemment),
elle n'en revêt pas toujours les qualités qu'on lui connaît.

Les arts de la cuisine ou de la couture 
 lui sont, par exemple, complètement méconnus :
Salomé s'est très vite aperçue qu'un four constituait un excellent garde-vêtements et,
 jusqu'à très récemment, Victoire pensait que les aiguilles
avaient été inventées pour le seul usage de percer les ampoules aux pieds
(prix à payer lorsque l'on voue un véritable culte aux chaussures neuves).

Jusque-là, le préjudice n'avait rien de dérangeant :
de la cuisine, les Turbulentes se moquent, 
elles qui mangent un coca light lorsqu'elles ont une petite faim.
Quant à la couture, nul besoin de s'en embarrasser : quand un bouton saute,
il suffit de racheter un chemisier, c'est tout aussi rapide et beaucoup plus amusant.

Et puis, Salomé et Victoire sont pleines de ressources, vous le savez,
et si elles sont de piètres ménagères, Dieu les a dotées de dons bien plus exceptionnels
(et parfois assez surprenants, il faut bien le dire). Et oui, il fallait bien compenser.

Victoire, par exemple, a l'extraordinaire faculté de pouvoir garer sa voiture
(d'un petit gabari, certes), d'une seule main, en créneau,
dans un trou de souris, sans même effleurer les deux gros engins
à six roues qui peuvent la mettre au défi certains jours.
Chaque fois, sa copilote, en admiration, 
ne peut contenir applaudissements et regards envieux.

Quant à Salomé, elle sait jouer du tourne-vis mieux que personne, 
et quand sa chaudière lâche en plein hiver,
c'est presqu'un véritable plaisir  que de faire un tour dans l'engin,
repérer d'où vient la panne et tout remettre en marche.
Victoire, depuis, a jeté les pages jaunes.
Nul besoin de plombier, chauffagiste, éléctricien :
elle a trouvé sa femme à tout faire.

Nous nous arrêterons là, car il serait plus que prétentieux
de s'étaler sur les multiples qualités de nos commères.
Nous ne vous dirons donc rien du sens de l'orientation à toute épreuve de Victoire,
ni même de la capacité naturelle qu'a Salomé à descendre un litre de vin rouge sans sourciller.
Rien non plus sur le concours remporté haut la main de la plus grosse mangeuse de saucisses de Francfort, ni des mains aux fesses glissées ici ou là, les jours de pointe dans le métro,
ni du tatouage de loubard fait à la va vite, un 1er avril, pour impressionner les copines.
Que nenni, n'insistez pas!


Nous conclurons, à la place, en disant que nos Turbulentes sont
des femmes libres et indépendantes, fières de l'être,
et qui revendiquent face à qui veut l'entendre leur supériorité égalité face au sexe opposé.


Non, le véritable obstacle, le problème profond, réel, 
qui pourrait parfois décourager nos Turbulentes se trouve être ailleurs
(mais certains n'ont pas les instruments de professionnels qui s'imposent).





Mais quand elles s'y mettent à deux, vous le savez, rien ne leur résiste :
cette bouteille-là n'a pas fait sa maligne bien longtemps,
croyez-moi, et le sol s'en souvient encore.


Après ça, retrouvant sérieux et distinction toute féminine,
ayant versé la précieux breuvages dans deux verres de moutarde,
elles ont croisé haut leurs jolies jambes en s'asseyant sur le sofa,
pour savourer, d'un air connaisseur, un remontant bien mérité.


*


Allez, un petit hymne de circonstance :


Découvrez la playlist 065 - Femmes avec Michel Sardou


mardi 6 avril 2010

Je jouis, tu jouis, il jouit.






*

Ô milliers de lecteurs,

le printemps est bel et bien là :
les rayons du soleil chatouillent le petit bout de votre petit nez,
les abeilles butinent de fleur en fleur en émettant une douce mélodie,
les jupes se raccourcissent, les manches se retroussent,
et les lunettes de soleil sortent de leur hibernation.

En bref, les hormones de nos Turbulentes sont en pleine explosion.
Elles préfèrent vous prévenir qu'avec ce post,
elles ouvrent une longue série de sujets portés sur le sexe et ses corollaires.

Elles se concertent d'ailleurs à propos d'une nouvelle rubrique
 à laquelle elles attribueraient le titre romantique de "en chaleur".

On est sûres que vous allez aimer, bande de petits coquins que vous êtes.



Découvrez la playlist 062 - Jouir avec Patrick Coutin