dimanche 21 novembre 2010

D'une idylle professionnelle.



Hier dépressives, nos Turbulentes ont dû remonter la pente (bien malgré elles) car oui, le monde d'aujourd'hui est impitoyable avec celles qui refusent de quitter leur couette, ne se douchent qu'une fois par semaine et se nourrissent uniquement de graines de pipasol, crachant les coques vides deci-delà, et en fumant un bâtonnet d'encens.


Heureusement pour elles, cet état de dépression s'avéra contagieux.
Et quand leur principale, Mme Prude, se retrouva face à 100% d'arrêt maladie pour l'équipe de Lettres, elle n'eut d'autres choix que celui de les rappeler, en dépit de son orgueilleuse volonté.


Après avoir négocié le réassort quotidien de Kit Kat dans le distributeur et un accès illimité à la photocopieuse (dupliquer un Glamour et un Cosmo par mois, c'est quand même pas de gros besoins), Salomé et Victoire reprirent le chemin de l'école, très fières d'elles.


C'est alors qu'elles s'aperçurent qu'une de leur collègue avait définitivement quitté le navire entre temps et réalisèrent, dans le même temps, qu'un superbe Apollon l'avait remplacée.


Victoire et Salomé, à peine remises de leur état végétatif, virent arriver (au ralenti) cet individu à la crinière indomptée, au regard de Supercopter.




 Un dieu vivant, enfin à la hauteur de leur puissante aura. Cela devenait intéressant.


Après une argumentation digne des plus grands rhétoriqueurs de ce monde, 
(Salomé - Il est pour moi.
Victoire - Et pourquoi ça?
Salomé - T'as déjà un mec.
Victoire - Admettons...)
Salomé s'appropria le bel éphèbe méditerranéen en un claquement de doigts, 
et surtout deux battements de cils.


Au bout de dix jours d'idylle passionnée et d'amour ininterrompu, il devint, pour nos deux tourtereaux, de plus en plus difficile de se contenir (pour le plus grand désarroi de notre amie Victoire).


Et lorsqu'un jeudi soir, notre ténébreux Valentin sortit de la salle des profs, accompagnant son regard concupiscent d'un : "Tu verras mon bouchon, je t'ai laissé un petit cadeau dans ton casier pour ce weekend. Je suis sûr que tu en seras folle", Victoire faillit bien vomir sur sa tarte au citron meringuée (car elle mange beaucoup en ce moment, pour compenser).

Salomé, elle, sous le joug de Cupidon, folle de passion, se mit à virevolter jusqu'à son casier, impatiente de découvrir les probables places d'Opéra ou autre billet d'avion pour quelque destination italienne.




"C'est dommage, ça avait pourtant bien commencé !", hoqueta-t-elle rageusement.

*

Et Victoire dans tout ça? nous demanderez-vous.



Eh bien notre commère ne perdit pas le nord, comme toujours et 
bondit sur l'occasion pour découvrir de nouvelles expériences.

Victoire - Dis, Salomé, tu me le prêtes ton nouveau pénis en polystyrène?

(On ne vous cache pas qu'on est très curieuses de savoir qui tombera sur cette page en tapant les mots clés ci-dessus. 
Il faut dire aussi que les Turbulentes cherchent à varier leur public, et même les pervers sont bons à prendre quand on veut atteindre les 200 fans. Et puis après tout, le fétichisme est une passion comme une autre, qu'il convient d'encourager.)





Découvrez la playlist 107 - Divine idylle avec Cher

1 commentaire:

Maud a dit…

Rooooooooooah !!! Comme vous racolez les filles ^-^

Un faux pénis dans ton casier... mais what the fuck avec les mecs ? Nan mais des fois, je vous jure !!

Je vous envoie voir Brouillon de Luxure, l'article sur les godes ceinture. Vous allez vous poiler je pense ^-^
A bientôt... et beaucoup de bonheur ^-^