lundi 5 juillet 2010

Où l'on découvre que, non, décidément, les Turbulentes ne respectent rien.



Les vacances sont là. L'été est bien installé.
Et pour ceux qui ont une vie sociale un tant soit peu développée,
c'est le temps des mariages.

Notre chère Victoire, samedi, était invitée au mariage de sa copine de fac
(il est connu que, durant sa vie étudiante, s'empiffrer de flan ensemble crée des liens indestructibles)
en compagnie de Marjorie, son acolyte de Wii Fit Plus et de Mojitos framboise.

Mais le fait est que, si les Turbulentes sont des déesses incarnant classe et glamour,
Victoire, sans Salomé, prend ses aises, fait de grands gestes, dit des gros mots et reprend ainsi sa forme de bonne "roturière mal dégrossie".
Ce qui peut se révéler assez gênant dans un mariage guindé.
(Attention âmes sensibles s'abstenir.)



Etape n°1 : le buffet
Tout d'abord, le buffet du déjeuner fut une véritable épreuve pour leur corps, réduit
(depuis 1 mois pour l'une et 3 jours et demi pour l'autre)
à la tranche de jambon et au bâtonnet de surimi sans mayo.


C'est ainsi, que Victoire et Marjorie se retrouvèrent, à 13h08,
avec 2 kg 300 dans chaque cuisse, et 3 grammes 8 dans le sang.



Etape 2 : la mairie
Là, poussées contre un mur, un coin de cadre doré du XVIe dans le crâne,
Victoire et Marjorie ne tinrent plus et se laissèrent aller à l'émotion.




Etape 3 : l'Eglise
Tandis que la salle entrait en communion spirituelle,
que les larmes coulaient sur les joues,
que les mains se serraient sur les coeurs,
et que les voix s'élevaient jusqu'aux cieux,
nos deux racailles, elles, s'adonnaient à une toute autre activité :



Etape 4 : La réception finale au château
Là encore, le savoir-vivre de nos deux invitées n'eut pas d'égal.


Et après la dégustation de ces mets délicats,
Victoire et Marjorie purent, à loisir,

critiquer les robes à plumes multicolores des grosses dindes d'à côté,

séduire le sexy cocher de la calèche pour lui piquer son haut de forme,

se tremper dans le lac, nues, pour voir si des poissons viendraient leur croquer les doigts de pieds,

déplacer le nom des invités au table de la réception, mettant la tante Jeanine à côté de l'oncle Marcel qui l'avait traitée de "conne finie" au dernier anniversaire,

vider les bouteilles de blanc dès que le voisin avait le malheur de baisser la garde,

tremper allègrement leur doigt dans la fontaine au chocolat avant de le lécher avec obscénité, sous les yeux ulcérés de dames obèses n'ayant pas vu de jeunes depuis le dernier millénaire,

courir dans le noir, les pieds nus, la bouteille de champagne à la main, dans la rosée nocturne, en riant comme des gamines, sous les feux d'artifice, avant de se prendre en pleine face le chêne centenaire au tronc de 6 m de diamètre,

s'éponger le nez en sang avec le voile de la mariée, abandonné sur un siège et malencontreusement pris pour un torchon.


Non, décidément, les Turbulentes ne respectent rien.
Sauf, peut-être, leur religion à elle : s'amuser coûte que coûte.
Au moins, vous êtes prévenus.
Si vous les invitez, c'est à vos risques et périls.


Découvrez la playlist 092 - Mariage avec Jimmy Soul

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça c'est de la sortie qui tue!!!!!
Bizzzzzzzzzzzzzz
Marie