lundi 21 juin 2010

De la conscience professionnelle.



C'est très bientôt les vacances, certes, mais en attendant, il y a "un programme à finir".
Alors Salomé, en bonne prof de lettres qu'elle est, ne lâche rien et persévère :
tous devront maîtriser propositions subordonnées conjonctives circonstancielles et figures de style, telle est la mission qu'elle s'est fixée,
 et qui ne finira pas une micro seconde avant le 02 juillet.


Alors, quand notre turbulente exemplaire, en proie à un terrible doute quant à la synecdoque dite du "quai d'Orsay", alla toquer délicatement à la porte secrète
qui la séparait de son acolyte Victoire, voici ce qu'elle vit :


S : Mais... qu'est-ce que tu fais, pauvre folle? Un film? C'est ça, un film?

V : Bah... évidemment, depuis le 1er juin.
Je me suis dit que ça serait trop juste pour commencer un nouveau chapitre,
et comme je n'aime pas laisser les choses inachevées... je me suis dit...

S : Ah... et alors, qu'est-ce que tu leur passes?
Un Chaplin? Les Misérables? Un documentaire sur l'esclavage?

V : Nooooon! Tu rigoles! Faut pas pousser, hein!
L'infirmière n'a pas de culotte aux 4èmes,
histoire de leur faire accepter (enfin!) pleinement leur sexualité ;
et Zombieland aux 6èmes,
pour qu'ils fassent le plein d'hémoglobine avant le weekend.
T'as tout à apprendre ma pauvre... enfin... tu voulais me demander quelque chose?


S : Non. Laisse tomber. Je vais me débrouiller.


*


Clairement, il y a ceux (et celles) qui méritent leur salaire,
et il y a les autres.







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