mercredi 12 mai 2010

Où l'on résout un crime sans Sherlock Holmes.



Sur le chemin de la cantine, emprunté quotidiennement par les Turbulentes (elles le prendraient d'ailleurs plusieurs fois par jour si cela était possible), Victoire et Salomé, hier,
trouvèrent cela :


(La direction tient à informer ses lecteurs que la photo n'a pas été modifiée,
il s'agit bien des couleurs naturelles de notre environnement quotidien.)


D'après la pose très peu naturelle prise par le volatile (sur le dos, pattes en l'air, et bec largement ouvert), il apparut de façon rapide et certaine à nos deux Turbulentes que le pigeon était mort.

Restait à savoir comment.

Avait-il été poussé du toit par un élève odieux criminel, s'écrasant pitoyablement sur le sol, telle une pierre, ne parvenant pas à ouvrir ses pauvres ailes ? Peu convaincant.

S'était-il, plus simplement, suicidé, victime, comme bien d'autres, de cet environnement si peu propice à l'épanouissement personnel ? Plausible.

Ou bien, avait-il tout bonnement succombé à une crise cardiaque due à l'excès de cholestérol présent dans les frites quotidiennes de la cantine ? Aucun doute. 

L'enquête était bouclée.

Si vous croisez une mouche morte un de ces quatre, ou n'importe quoi anciennement vivant et présentement mort, n'hésitez pas à faire appel aux Turbulentes : à des filles comme ça, rien ne résiste.






Découvrez la playlist 078 - Pigeon avec Jacques Brel




2 commentaires:

Alexandra a dit…

Bon, les Turbulentes, vos articles sont parfait, votre plume subtile et acérée, bref, j'adore. Par contre, utiliser une chanson sur le nord pour illustrer un article sur la grisaille quotidienne, je suis moins d'accord. Il y a du soleil et des trésors chez nous...

Bon voilà, c'est dit, mais ne changez rien, sinon, c'est parfait.

Alexandra a dit…

Zut, j'ai fait une faute d'orthographe...."parfaits", devant 2 Turbulentes, j'ai honte...