samedi 31 octobre 2009

Comment Victoire et Salomé réussirent à se passer l'une de l'autre pendant trois jours.

Ce fut la mort dans l'âme que les Turbulentes, avides de culture et de dépaysement, se résolurent à une séparation douloureuse, bien que nécessaire.

Lundi matin, Salomé, impatiente quoiqu'un peu inquiète, quitta son appartement confortable pour gravir fermement les marches d'un coucou un peu vieillot.
Elle traversa d'arides chaînes de montagnes, des fleuves tumultueux et débarqua sous un soleil de plomb.
Ici, les autochtones buvaient de la cerveza, mangeaient des tartines salées à tous les repas et plantaient des piques sur le dos d'animaux cornus.
Ici, c'était l'Espagne, terre du football, des éventails, de la paëlla et de Picasso!






Lundi matin, Victoire, joyeuse quoiqu'un peu abattue, quitta son appartement désordonné pour descendre les marches d'un souterrain mal éclairé.
Elle traversa de dangereuses routes glissantes, des ponts vertigineux, et refit surface sous un ciel nuageux.
Ici, les autochtones buvaient du café noir, marchaient vite et se bousculaient rageusement.
Ici, c'était Paris, terre de la baguette de pain, des grenouilles, des Turbulentes et de Victor Hugo!










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1 commentaire:

célinita a dit…

Ahhhh! Enfin ma dose de Turbulentes!!!