A Hyppolite Berthier, notre héros de toujours.
Ce jour-là, nos Turbulentes, d'habitude si pétillantes, avaient des têtes de toxicomanes qu'elles parvenaient difficilement à cacher derrière leurs lunettes de mouche.
Mais qu'est-ce qui pouvait bien, ce matin-là, empêcher nos déesses de rayonner?
Salomé, toujours complaisante, ne put éviter de laisser un message meurtrier sur le répondeur du bourreau (qui connait son nom de toute façon?).
"Monsieur... euh... du café ? Oui, y a plus de café, là ! Y a plus rien ! Comment on fait, nous, hein ? Vous y avez pensé ? Parce que c'est sûr, vous vous en foutez, qui ça intéresse de toute façon ? On n'est que des profs après tout ? Ha ! Y a un vrai problème de reconnaissance dans l'éducation nationale de nos jours ! Mais qui les éduque vos enfants, hein? Qui les éduque ? Ah, elle est belle la France, je ne vous remercie pas monsieur !
Allez... euh... au revoir!"
Et sur ces derniers mots, elles saisirent leur cartable et leur mauvaise humeur, et quittèrent les lieux d'un pas léger, désormais délestées d'une hargne qui n'aura pas réussi à gâcher leurs premières minutes de vacances.
5 commentaires:
Très bonnes lectures ;)
C'est vrai que Salomé sans café, c'est comme un pâté sans sa croûte.
Bonnes vacances à toutes les deux!
Dis donc CharlotteCorday, j'aime pas trop être comparée à un pâté, moi...
Bonnes vacances ma grande !
Salomé
Ah bah bravo !!! faut pas se laisser abbattre les filles ! Haut les coeurs !
Waouhhhh, un post rien que pour moi !!!!
Merci les Turbulentes.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup beaucoup.
J'en suis tout retourné...
... vite, il me faut un café !!!
Hyppolite Berthier.
Salut, toujours aussi loufoques.
Un petit passage sur ton blog pour te dire que le prof à l'envers s'est transformé en futur papa.
Un nouveau blog pour mes nouvelles aventures !
A bientôt.
A vous relire !
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